Aujourd’hui lorsque je vais au Cap d’Agde, je ne peux pas m’empêcher d’aller «espincher»* la plage de la Grande Conque.
J’ai connu cette superbe et surprenante plage avec mes parents. Elle était «sauvage» et personne n’avait idée d’y venir… D’abord, l’accès était délicat, le parking imprécis, le sable noir brûlant… Nous sommes quand même au creux d’un vestige fossile d’une coulée basaltique d’un des derniers volcans du chaînon d’Auvergne…
Les garçons s’équipaient et partaient avec leur tuba et harpon, ils pêchaient le poulpe ; pour nous les filles notre mission était d’aller ramasser les oursins… L’équipement d’usage comprenait au minimum des sandales en plastique et des «espèces» de fourches maison pour ne pas se piquer ! Quelques fois les grands nous emmenaient à la découverte de la faune et de la flore des grottes sous-marines de la côte, quel bonheur !
Le temps n’a ridé que les flots, la plage est toujours là, fidèle à mes souvenirs. Aujourd’hui, de mi-juin à mi –septembre depuis la Plagette, il est possible de suivre un sentier sous- marin. A l’instar de celui de mon enfance, l’expérience doit être aussi saisissante ! A vos palmes !
* En occitan, regarder, observer à l’abri
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