Samedi, 10h00, Mons la Trivalle, au pied du Caroux. J’ai facilement suivi « la grenouille verte », comme me le conseillait Franck, mon contact et moniteur de canyoning de « Terre Liquide ». La journée commence par un large sourire avec effet immédiat pour me sentir à l’aise dans le groupe avec lequel je vais partager ces jolis moments.
Le matériel chargé, nous voilà partis pour une petite dizaine de minutes de voiture et en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, la première partie de la sortie commence : la marche d’approche.
Nous suivons quelques temps le GR7, jusqu’au Col de Bardou, puis poursuivons jusqu’au « Baou Filiti », le célèbre belvédère qui domine le torrent d’Héric et qui fait face aux Aiguilles du Caroux. Pour la première fois, profitant de la vue imprenable, nous apercevons le cours d’eau qui sera notre terrain de jeu.
Enfin rendus sur les berges des eaux turbulentes du Vialais, il est temps d’enfiler notre équipement et à ma grande surprise, la température du torrent n’est pas si froide … (et ça me va !).
Le temps de prendre nos repères (un ou deux petits sauts, un toboggan…) arrive le premier beau saut : environ 7m, face à une paroi et sous les feuilles d’un grand châtaigner. Youhooouuu !! Première montée d’adrénaline, la chute me semble longue, mais quand je regarde les autres sauter, ça file à toute vitesse !
Plus loin, le cours d’eau s’assagit temporairement, une occasion de laisser agir notre imagination : toboggans en groupes, à l’envers… Franck, notre guide nous donne le feu vert. On peut lui faire confiance, au niveau sécurité, c’est un expert.
Les roches et les eaux qui se mesurent depuis si longtemps, ont formé des sillons surprenants, que nous dévalons à coup de doses d’adrénaline.
Côté sauts, trois sortaient du lot avec des hauteurs allant de 5 à 10 m. Quelques toboggans spectaculaires, dont un plutôt insolite, où il nous a fallu passer sous la cascade … Et côté rappels, le plus sensationnel offrait une faille d’une quinzaine de mètres et large d’environ 70 cm ! L’eau dévale à toute vitesse avec sur la gauche un mur rocheux d’une vingtaine de mètres de haut, et sur la droite un bloc de 5 ou 6 mètres. En bas de la faille, un bloc littéralement coincé entre les parois sert de plateforme pour terminer le rappel et sauter dans une des belles vasques caractéristiques de ce type de torrents.
Après environ 3h30 de descente, nous voilà au point de sortie. Un regard circulaire et je constate que nous avons tous le même sourire béat aux lèvres. Franck, qui a mitraillé de son appareil photo, nous fera gentiment passer ces clichés-souvenirs par mail.
De quoi revivre l’aventure et bien frimer auprès des amis.
A quand votre tour ?
beaucoup d artifices pour citadins sedentaires alors qu avec les jeunes trivallois nous descendions le vialais depuis sa source jusqu au pont des scouts sous heric emporte par les eaux voici plus de 10 ans et ce sans aucun materiel.notre bonheur etait de ramener quelques truites a nos parents prises avec les filets qu utilisaient nos anciens.c etait il y a plus de trente ans et chaque rocher n avait plus de secret pour nous.chaque gouffre a un nom qui n a de signification que pour les gens d ici.quelle rigolade de les voir tous encasques enveloppes et bardes de cordes venir se faire un pseudo frisson en toute securite et s inventer aventuriers dans leurs repas mondains.et oui nos racines sont ainsi emportees dans le tumulte des cascades par ces hordes venant visiter la reserve indigene