Pour ce que j’en sais, au départ le tambourin était un peu comme la pelote basque : un jeu de longue paume né à la fin du XIXème siècle. Les tonneliers vignerons cintraient les tambourins qui servaient ensuite à sa pratique sur les places des villages languedociens.
C’est sous l’impulsion du grand écrivain de langue occitane Max Rouquette que des règles ont été instaurées, permettant aux équipes héraultaises de jouer sur les mêmes bases que des équipes italiennes, qui pratiquaient alors un sport un peu similaire.
Aujourd’hui, il s’agit d’un véritable sport collectif pouvant se pratiquer par équipes de 3 en intérieur ou de 5 en extérieur. Le propos étant de se renvoyer une balle d’un camp à l’autre à l’aide… d’un tambourin.
Joué principalement en Hérault et en Italie, le Tambourin tend à se développer dans d’autres parties de France mais aussi à l’étranger. Ainsi, Barcelone a vu naître ses premières équipes qui aujourd’hui concourent pour la coupe de l’Hérault.
J’ai d’ailleurs pu assister à un match Barcelone-Montpellier début mai. Les échanges sont rapides et puissants, la balle semble disparaître dans le bleu du ciel avant de ressurgir, comme par magie, cogner le tambourin d’un membre de l’équipe adverse et repartir d’un coup sec et puissant.
Un match se gagne en 13 jeux, eux-mêmes acquis en 4 points (15, 30, 45, puis jeu) ; sa durée dépend du niveau de jeu des équipes qui peuvent-être mixtes, masculines ou féminines.
A Gignac, la Tambourithèque comme la fabrique de tambourins offrent la possibilité d’en savoir davantage sur ce sport profondément languedocien.
Pour ce qui me concerne, maintenant que je me suis laissé séduire, il se pourrait bien que je m’y teste. Peut-être à l’occasion de la tournée Beach Tambourin qui se déroulera du 15 au 24 juillet successivement à Palavas-les-Flots, la Grande-Motte, le Grau d’Agde et Sète. Je vous lance un défi ?
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